Le NIPT (« non-invasive prenatal testing » ou dépistage prénatal non invasif en français) permet de dépister la trisomie 21 chez le fœtus sans engendrer de risques pour ce dernier. Comment est-il réalisé ? S’adresse-t-il à toutes les femmes ?
Petit rappel sur la trisomie 21
La trisomie 21 est une maladie causée par une anomalie chromosomique. En temps normal, chaque cellule contient 23 paires de chromosomes. Les personnes atteintes de trisomie 21 ont trois copies du chromosome 21 au lieu de deux. La trisomie 21, aussi appelée syndrome de Down, entraîne des modifications morphologiques et une déficience cognitive. Elle atteint 15 enfants sur 10.0001.
Afin d’établir le risque de trisomie, ces résultats sont couplés à l’âge de la mère : plus celui-ci est élevé, plus le risque que l’enfant soit atteint de trisomie 21 l’est également. En cas de risque statistique calculé élevé, une amniocentèse est réalisée. Cet examen dit « invasif » consiste à prélever du liquide amniotique afin de confirmer le diagnostic.
Ce dépistage « classique » ne permet toutefois de dépister qu’environ 85 % des cas de trisomie 21. Il présente en outre un taux de faux positif élevé : dans 10% des cas, le test indique des résultats anormaux alors que le bébé n’est pas atteint de trisomie 21 mais uniquement son placenta (qui ne peut pas « contaminer » le bébé).